Ce matin là, quand Emma Cassidy ouvrit les yeux, Neal Cassidy, son mari était déjà parti au travail. Elle roula sur la place encore chaude qu'occupait Neal. Emma encore endormie, rêvassa. Elle pensa à son passé, à sa rencontre avec Neal, à son métier. Elle était devenu garante de caution lorsque Neal, qui avait 24 ans à l'époque, est payé la caution d'Emma, qui elle n'était âgée que de 17 ans. Tous les deux avaient participé à un trafic de montres volées. Emma s'était fait prendre mais pas Neal. En apprenant ça il était tout de suite venu payé sa caution. Mais après ça tout avait changé. Emma ne voulait plus vivre de vols, était tombé enceinte et Neal l'avait demandé en mariage. Tout ça était allé trop vite et pourtant Emma assumait totalement. 6 mois après, Emma accouchait à Tallahassee d'Henry, son fils unique aujourd'hui âgé de 14 ans et Neal était devenu sapeur pompier. Emma était heureuse d'avoir décidé de changer de vie et d'avoir épouser Neal. Tous les deux travaillaient dur pour oublier leur passé assez misérable.

Elle en resta sur cette conclusion, le sourire aux lèvres mais déchanta vite en voyant l'heure. Il était 7 : 15. Emma était encore en retard. Elle se leva comme une bombe, pris son peignoir rose posé sur le lit, l'enfila, tout en tambourinant à la porte de la chambre d'Henry.

" Debout, Henry, on est en retard ! "

" J'arriv' m'an ! " lui répondit la voix ensommeillée de son fils.

Emma se dirigea alors vers la cuisine et alluma la radio. Elle prépara ensuite le petit déjeuner.

" Tu sais maman, si tu continues de te réveiller trop tard, je vais finir par vraiment arriver en retard au collège. " lui reprocha Henry.

Emma se retourna pour regarder son fils. Il était brun et avait des yeux verts. Henry était assez petit pour son âge et avait un sourire malicieux. Il était fan de bandes dessinés et de jeux vidéos mais avait un an d'avance sur les autres élèves de sa classe. Henry était très intelligent et avait beaucoup d'humour. Emma était très fière de lui et Neal également.

Emma, elle, avait de longs cheveux blonds ainsi que les même yeux verts que son fils. Elle était très jolie.

" Oui, je sais. " finit elle par répondre à Henry en l'embrassant.

" Mais vois le bon côté des choses, le collège est en face de notre immeuble. "continua t'elle.

Elle lui servit du chocolat chaud saupoudré de cannelle. C'était sa boisson préféré. Emma se servit la même chose car elle aussi adorait ça. C'était l'un des nombreux points communs qu'elle partageait avec son fils.

" Mais ce matin, il ne faut surtout pas que je sois en retard car j'ai un exposé super important en histoire géo et je dois passer le premier. " expliqua Henry, le nez dans sa tasse préféré.

" Oh oui, cet exposé sur la seconde guerre mondiale ? " demanda Emma, feignant de s’intéresser à la conversation.

Emma était en train de penser à la recherche de Ryan Marlow, un homme qui avait vidé les comptes en banque de sa famille et avait fui à Tallahassee après. " Un peu comme moi à l'époque." pensa t'elle. Cet homme était insaisissable et sa capture était indispensable.

" Exactement. Maman tu m'écoute ? "

" Mais bien sûr mon chéri. Tu parlais de ton exposé. "

" TOC TOC TOC ! "

Quelqu'un tapait à la porte de l'appartement des Cassidy.

" Qui ça peut bien être à cette heure ci ? " demanda Emma en se précipitant ouvrir.

" Hey ! Comment ça va ma belle ? " demanda un homme aux cheveux noirs dont les vêtements et le crochet semblaient sortir d'un anniversaire pour enfants.

" Oùla, mais qui êtes vous, Capitaine Crochet ? " demanda Emma en se retenant de rire.

" Tout juste ma jolie. " répondit l'homme en passant son crochet dans les cheveux d'Emma.

Cette dernière le retira précipitamment et demanda à l'inconnu :

" Oh je vois, alors vous venez me chercher pour m'emmener sur votre bateau ? "

" Non, c'est plus compliqué, Cassidy. Je viens te chercher pour aller à Storybrooke. " expliqua t'il en regardant fixement Emma.

" Mouais. Parlez donc. " murmura Emma en baillant.

" Je sais que tes parents sont en danger. Ils ont besoin de ton aide. " dit l'homme en souriant.

" Bon écoutez, monsieur, la plaisanterie a assez duré. " dit Emma en lui claquant la porte au nez.

Mais l'homme retoqua. Emma n'y prêta pas attention et retourna à son petit déjeuner.

" C'était qui, maman ? " demanda Henry.

" Aucunes idées, mon chéri. Un homme qui veut que j'aille à Storybrooke pour sauver mes parents, je crois. "

" Quoi ? Mais tu es orpheline, tu ne connais pas tes parents. " s'offusqua Henry.

" Ouais je sais. Il y a des gens vraiment pas nettes quand même. Bon finis de manger, tu vas arrivé en retard pour ton exposé. "

Henry termina son petit déjeuner et partit au collège. Emma s'habilla et sortit à son tour pour aller au travail. La visite inattendue de cet homme l'inquiétait. Elle ne pouvait s'empêcher d'y penser.

" Pourquoi cet homme voudrait il que je sauve mes parents ? Et à Storybrooke ? Mais au fait où est cette ville ? Et pourquoi a t'il dit qu'il s’appelait Capitaine Crochet ? Qui est vraiment cet homme ? "

Au moment où Emma se posait ces questions un papier coincé dans la porte attira son attention.

" Pour Emma Cassidy,

Emma, je te connais mieux que tu le penses, tes parents (Blanche Neige et le prince Charmant) m'ont chacun de leur côté demandé de partir à la recherche de leur fille, Emma Swan  (mais maintenant que je t'ai retrouvé tu t'appelle Cassidy). Et oui en tant que pirate ce rôle était fait pour moi ! La condition de tes parents est un peu délicate, ils ont perdu la mémoire tous les deux (suite à la Malédiction) et ne savent donc plus qui ils sont l'un pour l'autre ! Ils se rappelaient seulement d'un même et unique souvenir : toi bébé. Ils veulent à tous pris te retrouver, te revoir car ils sont désolés de t'avoir abandonné. Il est également vrai que tu es la Sauveuse de cette Malédiction qui dans la prophétie doit être rompu 28 ans après sa création. Tu es né à ce moment là et tes parents pour te protéger t'ont envoyé dans ce monde. Puis la Malédiction les y a aussi emmener. Tu as 28 ans et tu en auras 29 dans quelques semaines. Mon rôle est de te ramener à Storybrooke pour que tu brise la Malédiction et retrouve tes parents. Si la Malédiction n'est pas rompu à temps elle deviendra éternelle. Et plus personne ne pourra rien y faire. Tu es la Sauveuse, notre dernier espoir, Emma. Mais évidemment tu ne me prends au sérieux, tu me prends pour un fou. Malheureusement toute cette histoire est vrai.

Killian Jones. "

En lisant ce mot, Emma faillit s'étrangler tellement tout cela lui paraissait absurde. Elle était d'un côté dévoré par la curiosité et de l'autre elle avait envie de dire à cet homme qu'elle en avait marre de tout ça, qu'elle n'était la Sauveuse de personne. Mais elle ne voulait pas le vexer. Alors elle déchira le papier et mit les morceaux dans la poche de son jean.

Emma descendit les marches de l'immeuble, sortit sur la rue et monta dans sa voiture jaune (celle qu'elle avait volée il y a 15 ans avec Neal...). Elle s'engagea ensuite dans la circulation matinale.

" Alors ce mot ne t'as pas convaincu,  Cassidy ? "

" Ah ! " hurla Emma en se retournant vers l'arrière et découvrant avec stupeur Killian Jones, l'homme de tout à l'heure, qui était assis sur la banquette. Elle eu soudain envie de l'étrangler. Mais elle se ravisa elle déclara simplement en se retournant pour regarder la route :

" Vous êtes vraiment surprenant, M. Jones. "

" On me le dit souvent. "

" Maintenant dites moi comment vous êtes entrer dans ma voiture.... " demanda Emma, habituée aux interrogatoires.

" Facile, je t'ai volé un double de tes clés de voiture tout à l'heure. "

" Waouh , je ne vous ai même pas vu faire. Vous êtes peut être vraiment un pirate alors ? " ria Emma.

" Tu en doutais ? " demanda t'il en agitant son crochet sous le nez d'Emma.

" Bien sûr que j'en doute ! Je n'ai pas de parents, je suis orpheline. Votre histoire ne tiens pas debout ! "

" Emma, je sais que ça peux te paraître fou mais la réalité l'est encore plus. Tu dois me suivre, juste pour vérifier par toi même, si tu veux. Mais viens. "

Emma était très tenté par les défis en général, mais cette fois ci, elle déclara froidement :

" J'ai un mari et un fils, vous savez. Je ne peux pas partir sans eux. Et puis je ne peux pas quitter Tallahassee. Au fait, je suis arrivée, M. Jones. "

" Appelle moi Crochet. "