Tout va mal. Robin n'est pas celui que je pensais et je suis fâchée avec Henry. Zelena a parfaitement réussi à détruire ma vie. Mais maintenant que je sais grâce à Belle qui est Zelena, elle ne me fait plus peur. Je suis par contre extrêmement déçu par Robin que je croyais honnête... Cependant, il travaillait pour Zelena alors comment aurait il pu l'être ?

En tout cas, je croyais que cette histoire de Malédiction et de Sauveuse était inventée de toutes pièces pour que je prenne confiance en moi. Robin essayait peut être de me faire comprendre ce qu'il se passait... Je ne sais plus quoi penser. Je suis perdue, en colère, seule, triste... Je n'ai même pas réussi à tenir la promesse faite à Belle de me reposer. Belle... Elle qui me soutient depuis le début et qui m'aide à comprendre mes rêves. Je pense qu'elle mérite que je lui parle des derniers rebondissements dans ma vie.

Chez elle, un peu plus tard, je me confie donc. Je pleure aussi. J'en ai marre. Et elle comme toujours, me dit calmement :

"J'ai une nouvelle solution. Tu m'as bien dit qu'Henry adorait lire ? Eh bien voici un livre que j'ai pris à la bibli pour lui. Il y avait un mot dessus et il disait qu'il m'appartenait puisque j'ai foi en toi et que je pense qu'il y a toujours de l'espoir. Bref, moi je n'en veux pas. J'ai pas vraiment compris d'où il sortait mais je crois qu'il existe quelqu'un qui ne te veux uniquement que du bien. Peut être qu'Henry te reparlera après..."

"C'est si gentil ce que tu fais pour moi Belle. Je ne pourrais jamais te remercier assez."

En sortant, je tombe sur son mari qui dit qu'il veut me parler. Je le trouve collant et ses manières franchement déplacées.

"Régina, je peux encore vous aider. J'ai toujours la possibilité de tout arranger pour vous."

"Oui, je le sais parfaitement, M. Gold, mais je voudrais arranger ça toute seule. Merci quand même. Au revoir."

Ce qu'il m'énerve ! Je ne veux pas me venger de Zelena, c'est ce qu'il veut lui que moi je fasse. Seulement, je ne le veux pas, c'est trop radical, cela ne me ressemble pas, en plus.

Je pars le livre sous le bras et me rends chez Emma (elle a un petit appartement en ville) où je pense trouver mon fils. Elle m'ouvre, grimace, puis dit simplement :

"Henry est dans ma chambre. Je ne pense pas qu'il veuille vous voir. Il est vraiment blessé."

"Merci. Je sais comment me faire pardonner."

Emma me montre sa chambre et j'y entre sans toquer, le cœur battant. Henry se trouve assis devant le bureau à écrire à l'ordinateur (il me tourne le dos).

"Henry, je sais que tu ne veux pas me voir mais j'ai quelque chose pour toi. Je ne veux pas te déranger plus longtemps. J'espère que cela te plaira. A bientôt."'

Je dépose le livre sur le lit et sors sans attendre. Henry semblait trop énervé.