• Chapitre 6

    Le reste du week-end fut normal. Rien ne vint gêner ma tranquillité Je sais que cela n'allait pas durer. Henry voudra revoir Emma, je recroiserais Zelena en ville, Belle demandera de mes nouvelles et Archie voudra que je reviennes le voir le vendredi.

    Cette histoire avait mis un peu de piment dans ma vie. Et pourtant, rien n'avait vraiment changé à part moi. Je venais de percevoir le bout du tunnel de ma triste vie :je devais penser à autres choses qu'à mes problèmes. Après tout ma vie pouvait être bien pire. J'ai pris la décision d'arrêter de me morfondre.

    Aujourd'hui, nous étions lundi. Après avoir déjeuné , Henry partit à l'école. Quant à moi je m’apprêtais à commencer ma journée de nettoyage. Ce matin, je commençais par Mary Margaret Blanchard, l'institutrice de mon fils. C'est une jeune femme très sportive et très investie dans son travail ainsi que dans sa ville. Elle me demandait de venir faire le ménage chez elle une fois par semaine. Le reste du temps elle essayait de s'en occuper mais elle était souvent débordée. Je crois bien que parfois elle allait voir les malades à l'hôpital. Une fois, elle m'avait dit qu'elle s'occupait d'animaux dans un refuse. Mary Margaret me plaisait beaucoup et ne faisait que le bien autour d'elle, un peu comme Belle d'ailleurs.

    Je devais ensuite nettoyer la maison de Kathryn Nolan, une femme de 40 ans qui n'a ni mari ni enfants. Vivre ici la pesait mais comme elle était une très bonne amie de Zelena, elle restait à Storybrooke. Elle ne parlait jamais d'elle ni de son passé mais il me semble qu'elle ait été mariée il y a longtemps. Cela n'a pas du bien se passer.

    Après Kathryn Nolan, j’enchainais avec Marco, un vieil homme gentil mais un peu grincheux. C'est le meilleur ami d'Archie et c'est d'ailleurs ce dernier qui m'a recommandé à Marco. Il était horloger ou inventeur d'objets. Ce n'était pas très clair. En tout cas, il passait ses journées dans son garage à bricoler. Mais ça ce n'était que quand il ne dormait pas. Il était âgé et c'est pourquoi je m'occupais de chez lui. 

    Cet après midi, je n'avais que deux clients : Leroy, un ivrogne incapable de ranger son appartement et les sœurs du couvent Ste Mélissa à qui je prêtais souvent main forte. Je finirais ma journée de travail vers 15 h 30, comme tous les jours. Je ferais les courses, rangerais l'appartement, préparerais le goûter d'Henry, irait le chercher à l'école. Tous deux, irions ensuite nous promener sur le bord de mer ou dans la forêt.


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