Nom de naissance : Eion Francis Hamilton Bailey

Naissance : 8 juin 1976 à Santa Ynez Valley en Californie (États Unis)

Nationalité : américaine

Profession : acteur

Séries notables : Once Upon a Time, Band of brothers, ER

Films notables : Fight Club, Center Stage, Sexual life

Carrière :

Eion a fait ses études à l'académie américaine d'arts dramatiques à New York. Il est connu pour ses performances dans la mini série Band of Brothers et la série télé ER. Il apparait entre autres dans les films Almost famous, Center Stage, Fight Club, Seven and a match, Sexual life et Dawson Creek. Eion a remporté un Daytime Emmy pour "performance exceptionelle" dans le drame Life of the party. Depuis 2011, il joue le rôle d'August Booth alias Pinocchio dans la série Once Upon a Time.

Vie privé :

Eion est marié et a deux enfants. 

Comment défierais tu de ton personnage Rumplestiltskin ?

Déjà, c'est un rôle qui est très bien écrit à la base. C'est aussi facile que ça. Et quand je l'ai interprété, on m'a vraiment laissé la liberté d'aller là où je voulais l'emmener.

Tu as beaucoup travaillé sur le conte original de Rumplestiltskin ?

Dès que j'ai accepté la série, j'ai fait des tonnes de recherches sur lui. Plus je trouvais de choses, plus cela me donnait la sensation de la façon dont je devais le jouer. L'histoire de Rumplestiltskin est présente dans beaucoup de cultures à travers le monde. On l'appelle de différentes façons. Mais en fait, c'est le même gars. Le problème, c'est qu'il est toujours un peu différent à chaque fois. Donc, je ne savais pas qui il était exactement. J'ai essayé de mettre un peu de chaque personnage dans le mien, de regrouper tout ce que j'avais lu. C'était un travail très intéressant.

Quand tu étais enfant, tu avais déjà entendu ce conte ?

En fait, j'ai une anecdote assez drôle. Le tout premier spectacle que j'ai vu enfant, c'était Rumplestiltskin. Une troupe de théâtre est venue le jouer dans mon école et je ne l'ai jamais oublié. Plusieurs fois dans ma vie, je suis retombé par hasard sur ce conte et à chaque fois, cela me rappelait ce souvenir. Soudain, je découvre qu'il est devenu un rôle à jouer. Immédiatement, je me suis dit que ce rôle était pour moi.

Combien de temps cela prend de te maquiller pour devenir Rumplestiltskin ?

Pour les cheveux, les dents, la peau, pour tout ce processus, cela prend deux heures de maquillage. Et une heure pour tout enlever. Je vous jure que c'est long. Le pire, c'est de mettre les bottes, ce qui me prend vingt minutes.

Tu préfères jouer M. Gold ou Rumplestiltskin ?

Honnêtement, je pense que les deux personnages sont en réalité la même personne. Ils sont liés. Je ne pense pas à me dire que je suis l'un puis l'autre. Évidemment, quand on les regarde, oui, ils sont très différents. Mais si je devais choisir, j'avoue que j'aime beaucoup jouer Rumplestiltskin. Ça m'amuse beaucoup. Et parfois, c'était un vrai challenge. Déjà, cela prenait un temps fou avant que je puisse venir sur le plateau pour le jouer. Cela m'a ramené aux années où je prenais des cours de théâtre. C'est dur de jouer un personnage qui a autant de maquillage. Comme on ne voit pas ton visage, on doit travailler encore plus sur l'interprétation. Il faut bosser encore plus pour que cela soit crédible.

Tu as fait une préparation spéciale pour Rumplestiltskin ?

Oui, je me suis beaucoup servi du travail théâtral que j'ai fait avec des masques. Cela t'oblige à devenir quelqu'un d'autre dans ta tête, parce qu'on ne voit que tes yeux. Après ça, je me suis aussi inspiré de la comedia dell arte, qui oblige à des gestes vraiment plus grands. C'est vers ça que je voulais aller pour concevoir le personnage. Je me suis inspiré aussi d'un de mes garçons qui s'amuse tout le temps à prendre des voix bizarres. Et je me suis dit que c'était ça Rumplestiltskin, c'est un enfant dans le fond.

Aimes tu jouer les méchants ?

J'adore ça. Ce sont souvent les meilleurs rôles. Les méchants font avancer l'histoire, l'intrigue. Quand on les voit à l'écran, il faut toujours bien écouter parce qu'ils ont toujours des choses importants à dire. Mais si on retourne à la genèse des contes, mon personnage n'a pas toujours été mauvais. Ce sont les circonstances qui l'ont changé. Il n'est pas à cent pour cent noir. Je pense que l'histoire finira par raconter tout cela.

Que penses tu de ce retour vers le monde des contes de fées ?

De cet engouement du public ? Avec tout ce qui se passe dans le monde qui ne vas pas bien, les gens ont besoins d'espoir. Les contes de fées, à la base, ont étés écrit pour pousser les enfants à rêver et à avoir de l'espoir. Je suis sûr que lorsque les spectateurs voient pour la première fois chacun de ces personnages à l'écran, ils ont leur propre vision basée sur leur enfance. Ils se replongent alors dans l'histoire. Ils regardent la série tout d'abord parce qu'ils pensent retrouver des personnages familiers. Et en fait, cela ne s'avère pas être le cas. Cette différence en fait devient un atout pour la série. Parce que du coup, cela éveille l'intérêt et cela intrigue. Cela attire encore plus le public, à mon sens.

Interview provenant du magasine hors série Trinity Stars sur Once Upon a Time

Enregistrer